Jean-Yves Le Drian avait fait le déplacement en Irak ce jeudi matin pour discuter du possible transfert des jihadistes étrangers de la Syrie vers la Turquie. Un dossier sensible alors que l’offensive turque menace la sécurité des camps de jihadistes aux mains des Kurdes. La France souhaite que les jihadistes soient jugés en Irak, si les procès sont conformes au droit international.
Jean-Yves Le Drian aux côtés de son homologue irakien à Bagdad. Un déplacement organisé à la dernière minute. Au cœur des discussions : le sort des jihadistes étrangers détenus par les Kurdes en Syrie.
Le ministre des Affaires étrangères souhaite maintenir la sécurité dans les camps syriens pour éviter l’évasion des 12.000 jihadistes, dont près de 3000 étrangers ayant rejoint les rangs du groupe de Daesh.
La France souhaite qu’ils soient transférés et jugés en Irak.
Bagdad a déjà condamné plus de 500 jihadistes étrangers à la peine de mort.
Le chef de la diplomatie française plaide pour la mise en place d’un système judiciaire conforme au droit international. Une mission difficile pour la justice irakienne, sans une aide financière occidentale conséquente.
La France a toujours refusé de rapatrier ses ressortissants Français détenus en Syrie.