Patrick Balkany, incarcéré pour fraude fiscale a cru, à tort, pouvoir être libéré dès le 19 septembre. Une erreur du greffe serait à l’origine de la confusion.
Patrick Balkany, condamné le 13 septembre à quatre ans de prison pour fraude fiscale et qui a fait appel, a cru sortir de prison plus vite que prévu. Le Parisien révèle ainsi que le maire de Levallois-Perret, incarcéré à la prison de la Santé, a cru pouvoir en sortir plus rapidement que prévu.
Selon le quotidien parisien, Patrick Balkany a reçu le 17 septembre un courrier l’informant que sa demande de libération sous caution serait examinée le surlendemain. Persuadé qu’elle serait acceptée, le maire Les Républicains s’est alors réjoui auprès de sa femme Isabelle Balkany qui lui rendait visite : « C’est formidable ! Je serai là pour ton anniversaire (Isabelle Balkany a eu 72 ans le 20 septembre), je vais pouvoir présider le conseil municipal et on va fêter Roch Hachana ensemble (Nouvel an juif, du 29 septembre au 1er octobre 2019) ! »
Une erreur fréquente
Mais en repartant de la prison, Isabelle Balkany a croisé l’un des avocats de son époux. Toujours selon Le Parisien, celui-ci l’a informé qu’il s’agissait d’une erreur du greffe. La demande de remise en liberté aurait été adressée à la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris et non pas à la juridiction compétente, précise le quotidien.
Un incident fréquent selon les avocats de Patrick Balkany, mais que ne digère pas sa femme. « Ce n’est pas parce que ça arrive souvent que c’est normal ! » rétorque Isabelle Balkany. Elle déplore un dysfonctionnement administratif qui porte « un préjudice moral énorme, terrible. Vous imaginez la douche psychologique ? »