Cancers pédiatriques à Sainte-Pazanne. Des polluants organiques dans les cheveux des enfants.
Le collectif de parents « Stop aux cancers de nos enfants » révèle que des analyses effectuées sur les cheveux de leur progéniture ont fait ressortir « un nombre important de polluants organiques ». Les parents se saisissent de cette journée de deuil national, pour rappeler que Jacques Chirac avait inscrit le principe de précaution dans la Constitution.
Les parents du collectif Stop aux cancers de nos enfants, qui lutte depuis mars 2019 pour obtenir des explications sur les 17 cas de cancers qui ont frappé des enfants et de jeunes adultes entre 2015 et 2019 dans la commune de Sainte-Pazanne et ses environs, en Loire-Atlantique, alertent sur de nouvelles analyses révélant une pollution organique importante.
En cette journée de deuil national, ce lundi 30 septembre, les parents du collectif rappellent que c’est Jacques Chirac, en tant que président de la République qui a inscrit le principe de précaution dans la Constitution. Il est également à l’origine du plan cancer.
« Pesticides et perturbateurs endocriniens »
Dans un communiqué, le collectif révèle de nouvelles analyses. Parmi les pistes explorées à ce jour, nous avons fait analyser les cheveux de nos enfants. Une analyse toxicologique permettant d’établir une chronicité des polluants. Le cheveu conserve les molécules avec lesquelles nous avons été en contact lors des trois derniers mois. Ces analyses effectuées sur une vingtaine d’enfants (certains en bonne santé, d’autres atteints d’un cancer et d’autres décédés) ont fait ressortir un nombre très important de polluants organiques (pesticides, perturbateurs endocriniens…) et de métaux.
Le collectif Stop aux cancers de nos enfants cite le Dr Sadeg, président du comité scientifique ToxSeek, docteur en pharmacotoxicologie : « Nous avons constaté une présence moyenne à importante de métaux (dont terres rares) dans les analyses dépistage toxSeek Intégral de la majorité des dossiers référencés. Nous notons qu’un tiers des dossiers présentent un profil d’intoxication chronique à un risque aux métaux »