Procédure de destitution. Un lanceur d’alerte accuse la Maison Blanche d’avoir protégé Donald Trump.
Un lanceur d’alerte, membre des services de renseignements, annonce que la Maison Blanche aurait tenté de restreindre l’accès aux notes de l’appel entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, président ukrainien, apprend-on ce jeudi 26 septembre.
La Maison Blanche a tenté de restreindre l’accès aux notes sur l’appel entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky du 25 juillet qui avait suscité des inquiétudes, écrit un lanceur d’alerte membre des services de renseignement, dans un signalement publié jeudi par le Congrès.
Lors de cet échange, le président américain a notamment demandé à M. Zelensky d’enquêter sur son rival politique Joe Biden, candidat à la primaire démocrate pour l’élection présidentielle américaine de 2020, et son fils Hunter, qui a travaillé à partir de 2014 au sein d’un groupe gazier ukrainien. Cet appel, dont la transcription a été rendue publique mercredi, a déclenché le lancement d’une procédure de destitution par la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates.
Archives « verrouillées »
Le lanceur d’alerte relate, dans un document daté du 12 août : « Dans le cadre de mes fonctions officielles, j’ai été informé par plusieurs responsables du gouvernement américain que le président des États-Unis utilisait les capacités de sa fonction pour solliciter l’ingérence d’un pays étranger dans l’élection de 2020 aux États-Unis. »
Il poursuit : « Au cours des jours suivant l’appel, j’ai appris de plusieurs responsables américains que de hauts responsables de la Maison Blanche étaient intervenus pour « verrouiller » toutes les archives liées à l’appel téléphonique. »