Susanna débarque d’Arménie à Paris avec sa fille Narine, 26 ans, pour tenter de la soigner d’un cancer violent. Anne les reçoit. Narine survivra 5 mois. Susanna et Anne ne partagent ni la langue, ni la culture ; elles deviendront pourtant comme sœurs. En Arménien " Ça va " se dit " Tsavet tanem ", littéralement " Je prends ta peine ".