La justice européenne a estimé, mardi 24 septembre, que le « droit à l'oubli » des internautes européens n'a pas de portée mondiale pour les moteurs de recherche comme Google. Un litige opposait le géant de l'internet à la Cnil qui lui reprochait de limiter ce droit aux États membres de l'UE.
Le « droit à l'oubli » des internautes européens n'a pas de portée mondiale pour les moteurs de recherche comme Google, mais concerne cependant la totalité des États membres de l'UE, a estimé mardi la justice européenne.
Cette décision donne raison à Google dans son litige, en France, face à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui lui a infligé en 2016 une amende de 100 000 euros, lui reprochant de limiter ce « droit à l'oubli » aux seules versions européennes du moteur de recherche.