Un indice fait-il le succès d’un marché ? Il assure en tout cas la notoriété des entreprises qui le composent et facilite leur accès aux financements. En France on connaît bien le CAC 40 qui, pour simplifier, rassemble nos 40 plus grands groupes cotés, souvent des leaders mondiaux de leur secteur.
Ce n’est pas un hasard si le gouvernement a sélectionné 40 champions de la « French tech » pour composer son tout nouvel label, le NEXT 40. Il comporte des entreprises en forte croissance, assez avancées dans leur développement comme Blablacar, OVH, Sigfox. Si les Français sont les champions de l’IA dans la Silicon Valley, la French Tech manque de licornes, ces start ups valorisées plus d’un milliard de dollars. Bercy va leur proposer un package de services pour les aider à grandir, et éventuellement les accompagner lors de leur entrée en Bourse, car le NEXT 40 est composé d’entreprises non cotées
A ne pas confondre, donc, avec le TECH 40, l’indice lancé en 2015 par Euronext, la Bourse pan-européenne, qui rassemble, comme son nom l’indique, 40 entreprises européennes de la tech, qui elle, sont, déjà cotées.
Euronext a par ailleurs annoncé mercredi la création d'un indice dédié aux PME de la Tech cotées uniquement à Paris, baptisé Euronext Tech Croissance. Il comporte 150 valeurs. Là où le futur label TECH 120 de la French Tech comptera 120 entreprises non cotées
J’espère que vous me suivez. L’idée générale est que toutes ces jeunes pousses ont besoin de notre épargne pour grandir. Dommage que, d’entrée de jeu, ce soit si compliqué.