Noor S. était arrivé en France en 2016 après un long périple depuis l'Afghanistan. Il avait ensuite déposé une demande d'asile politique auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), en vain. Ce statut de réfugié lui aurait permis de bénéficier, entre autres, d'une carte de résident de dix ans et de s'installer durablement dans son pays d'accueil. Noor S. avait en revanche été placé sous la protection subsidiaire de l'OFPRA, un statut moins « favorable » pour des gens réellement persécutés dans leur pays d’origine.