En raison du mouvement de grève à la RATP, c’est une journée de blocage monstre qui a commencé ce vendredi dans les transports en commun parisiens. Notre invité confie avoir «du mal à comprendre le mouvement pour deux raisons». D’abord parce qu’elle estime que «la réforme des retraites est une ardente obligation (...) qu’il faut mettre à plat les 42 régimes et y mettre de l’équité et de la justice. Ensuite, qu’il faut raison garder sur ce qui motive la grève : aujourd’hui les retraites des agents SNCF et RATP sont en partie payées par des subventions de l’Etat».
A la RATP, aujourd’hui, le service minimum instauré par Nicolas Sarkozy ne fonctionne pas en raison du trop grand nombre de grévistes. Faut-il en revoir les modalités ? Florence Berthout «ne croit pas (...) Si les réformes passent mal, c’est aussi à cause d’un climat de défiance, notamment parce que l’ascenseur social est en panne depuis des décennies», estime-t-elle.
Il y a trois mois, notre invité a annoncé son départ des Républicains et son soutien à Emmanuel Macron. Mais pour les municipales à Paris, qui soutient-elle, Pierre-Yves Bournazel, Cédric Villani, Benjamin Griveaux ? «Ce sont tous les trois des candidats de valeur, je me déterminerai le moment venu», répond-t-elle. Et d’ajouter, « les élus et les Parisiennes et Parisiens engagés souhaitent un autre projet que celui d’Anne Hidalgo, qui a mis Paris dans un état qui est objectivement préoccupant, tant du point de vue de l’endettement, du logement, de la circulation...»
Le candidat Griveaux a d’ailleurs proposé un moratoire sur les travaux dans Paris. «Il a raison, selon Florence Berthout. Un moratoire ne signifie pas l’arrêt de tous les travaux, il faut mettre un peu de bon sens dans cette floraison qui coûte un argent incroyable au contribuable».