"Je pars d'ici parce que je ne peux plus continuer à exercer", confie Marie-Christine Weibel, ancienne vétérinaire à Couiza dans l'Aude. Après la mise en place en 2017 d'une nouvelle réglementation nécessitant de doubler les contrôles obligatoires sur les animaux, son cabinet à fini par crouler sous les demandes. Déplacements non rémunérés, obligation de payer pour exercer: les vétérinaires ruraux se font de plus en plus rares dans les étables, une nouvelle menace pour des éleveurs français déjà fragilisés par une succession de crises.