Les représentants syndicaux au sein du groupe Tati, en pleine restructuration, suspendent leur participation aux réunions avec la direction. 13 magasins devraient fermer leurs portes, et 189 postes vont être supprimés.
Les syndicats ont suspendu leur participation aux réunions sur les projets de restructuration chez Tati en attendant que leur soient communiqués les documents légaux sur la marche de l’entreprise, a indiqué vendredi Elodie Ferrier, secrétaire fédérale de la CGT Commerce.
La loi impose à l’employeur d’au moins 50 salariés de mettre à disposition du comité social et économique (CSE) ou des représentants du personnel une base de données économiques et sociales (BDES) rassemblant les informations sur les grandes orientations économiques et sociales de l’entreprise, rappelle-t-elle.