Le nouveau Premier ministre s’est exprimé jeudi pour la première fois devant le Parlement britannique. Occasion pour ce héraut du Brexit de défendre une sortie de l’Union européenne sans accord de retrait. Il en fait même une priorité.
Les termes de l’accord de divorce conclu par Theresa May avec l’Union européenne sont « inacceptables », a déclaré jeudi 25 juillet le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson devant les députés britanniques.
« L’accord de retrait a été rejeté trois fois […] Ses termes sont inacceptables pour ce parlement et ce pays », a assuré Boris Johnson, réclamant « l’abolition du filet de sécurité » irlandais, solution de dernier recours destinée à éviter le retour de contrôles à la frontière entre la province britannique d’Irlande du Nord et sa voisine la République d’Irlande après le Brexit.
La préparation d’une sortie sans accord de l’UE est devenue « la priorité » la priorité du gouvernement de Boris Johnson. Il ne proposera par conséquent pas de personnalité britannique pour rejoindre la Commission européenne qui doit entrer en fonction le 1er novembre, lendemain de la sortie officielle du Royaume-Uni de l’UE.