Une proposition de loi à l’Assemblée et une tribune signée par des médecins, élus et économistes pour «en finir avec le statu quo». Les partisans de la légalisation du cannabis s’offrent un coup de projecteur pour tenter de réactiver ce vieux débat, tabou et éruptif.
Ce jeudi, le député François-Michel Lambert, un ancien LREM passé au groupe Libertés et territoires, doit déposer sa proposition de loi «relative à une légalisation régulée du cannabis» à des fins récréatives. Son texte est cosigné par 22 autres députés issus de quatre groupes (Libertés et territoires, PS, LFI ainsi que sept députés LREM).
«Il est temps de traiter la question avec pragmatisme en tenant compte de la réalité de la consommation, de l’évolution de la société et en évitant les postures morales qui empêchent l’ouverture d’un vrai débat», écrit François-Michel Lambert, rappelant que depuis la loi du 31 décembre 1970 sur les toxicomanies, «on n’a jamais eu de débat au Parlement sur ce sujet». Pour «passer du tout répressif à une politique d’encadrement régulée», l’idée est de mettre en place un «monopole pour la production et la vente du cannabis par la création d’une société nationale». Cet établissement public, la Seca, pour Société d’exploitation du cannabis, contrôlerait la filière, des semences à la vente des «produits dérivés du cannabis à des fins récréatives».
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