EDF a déclaré ce mardi 18 juin 2019 que la reprise de certaines soudures de l’EPR de Flamanville (Manche) pourrait se traduire par de nouveaux retards dans la mise en service du réacteur.
Le 10 avril 2019, un groupe permanent d’experts sur les équipements sous pression nucléaires avait rejeté la méthode prônée par EDF pour la reprise de soudures défectueuses découvertes au printemps 2018, et prédit un nouveau retard pour la mise en service du premier réacteur EPR français, à Flamanville, dans la Manche.
Ce mardi 18 juin 2019, c’est le PDG d’EDF lui-même qui a reconnu qu’un retard était inévitable. « Nous allons avoir du retard à cause de la reprise de ces soudures », a déclaré Jean-Bernard Lévy, lors d’une conférence organisée par Le Club Les Échos.
« S’il n’y avait pas le sujet des soudures à reprendre […], le chantier de Flamanville serait terminé », a souligné Jean-Bernard Lévy, rappelant qu’EDF prévoyait jusqu’à présent de charger le combustible du réacteur fin 2019. EDF a toutefois rappelé que l’ASN n’avait pas encore rendu sa décision sur le dossier. Elle devrait le faire dans les prochains jours.