Selon une récente étude, le nombre de navires de pêche dans le monde a doublé ces dernières années.
À l’inverse, la quantité de poissons que nous capturons ne représente qu’un cinquième de ce qu’elle était en 1950.
Une statistique affolante qui fait état des conséquences catastrophiques de la course à la productivité.
La densité de poissons au km² est ainsi passée de 200 000 individus à 40 000 individus.
La responsabilité des désastres qui impactent les poissons revient aux gigantesques navires usines.
Ils ne représentent pourtant que 5 % de la flotte mondiale, c’est dire leurs conséquences désastreuses.
Leur activité abîme très sévèrement les fonds marins en raflant sur plusieurs semaines le plus de poissons.