Carlos Ghosn aurait engagé 11 millions d’euros de dépenses suspectes selon un audit interne mené par Renault et Nissan. Le conseil d’administration souhaite que les « actions judiciaires » qui pourraient être menées soient explorées.
L’audit interne mené conjointement par Renault et Nissan au sein de leur filiale commune RNBV basée aux Pays-Bas a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes engagées par l’ancien patron de l’alliance automobile franco-japonaise Carlos Ghosn, a appris l’AFP mardi soir de source proche du dossier.
Le conseil d’administration, qui a pris connaissance mardi après-midi des conclusions définitives de l’audit mené par le cabinet Mazars, souhaite que Renault explore avec Nissan les « actions judiciaires » qui pourraient être menées aux Pays-Bas, a ajouté cette source.
« Ces conclusions ont confirmé des déficiences au sein de RNBV au plan de la transparence financière et des procédures de contrôle des dépenses, qui avaient déjà été relevées par les auditeurs dans leurs conclusions intermédiaires de début avril », a expliqué le conseil, cité dans le communiqué.