L’élu n’est pas tendre avec le chef de l’Etat: «Ce que j’ai perçu dès l’origine et que je perçois aujourd’hui définitivement c’est que le projet de société porté par Emmanuel Macron, que je considère fataliste et injuste, n’est pas le mien. Si je souhaite contribuer avec ma génération à la reconstruction de la droite, ce n’est pas pour une question de clivage mais de convictions. Le projet d’Emmanuel Macron est fatal sur bien des sujets, notamment l’immigration».
Mais la droite ne se reconstruira pas uniquement en dénonçant Emmanuel Macron. Il faut des idées et peut-être élargir au centre ? «Il faut prendre le temps d’aller voir toutes celles et ceux à qui nous en parlons plus. Je veux comprendre qu’elle est le projet pour la France de ceux qui sont centristes, ceux qui sont peut-être moins centristes de notre famille politique. La nouvelle génération à cette responsabilité. Il ne s’agit pas forcément de les ramener mais de les entendre».