La Rome française ouvre officiellement samedi son bâtiment de 9200 m² pour accueillir 5000 œuvres antiques. Son architecture contemporaine face aux arènes est vertement critiquée par certains Nîmois et des experts de l'Unesco.
Nîmes inaugure samedi son musée de la Romanité. Mais l'architecture du bâtiment, signée Elisabeth de Portzamparc, ne fait pas l'unanimité. Le choix est vertement critiqué par des experts internationaux du patrimoine, d'autant que le nouveau musée fait face aux arènes antiques. Inauguré par la ministre française de la Culture Françoise Nyssen, le bâtiment est organisé autour d'une rue intérieure suivant le tracé de l'ancien rempart augustéen. Il est doté d'un toit terrasse offrant un panorama exceptionnel et d'un jardin, ouvert à tous.
De riches collections présentées dans un bâtiment ultramoderne
Mosaïques, fresques, statues, objets de la vie quotidienne... Quelque 5.000 œuvres antiques sont désormais présentées dans un espace ultramoderne de métal et de verre de 9.200 m2, selon un parcours chronologique et thématique allant du 7e siècle avant notre ère jusqu'au Moyen-Âge.