La Haute Cour de Pietermaritzburg (nord-est) entend jusqu’à vendredi 24 mai les arguments des avocats de l’ancien chef de l’État et ceux du parquet. L’ancien chef de l’État est soupçonné d’avoir touché pour 260 000 € de pots-de-vin du groupe français de défense Thales.
L’ex-président d’Afrique du Sud Jacob Zuma comparaît à nouveau ce lundi 20 mai devant la justice pour tenter de se débarrasser d’accusations de corruption à ses yeux « politiques » qui le poursuivent depuis vingt ans dans une rocambolesque affaire de ventes d’armes.
Énième épisode de ce feuilleton politico-judiciaire à rebondissements, la Haute Cour de Pietermaritzburg (nord-est) entend jusqu’à vendredi les arguments des avocats de l’ancien chef de l’État, qui dénoncent le « lynchage » de leur client, et ceux du parquet, décidé à ouvrir enfin son procès.
L’ancien chef de l’État, âgé aujourd’hui de 77 ans, est soupçonné d’avoir touché pour 4 millions de rands - 260 000 € au cours actuel - de pots-de-vin du groupe français de défense Thales, également accusé, à la faveur d’un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros conclu en 1999.