Ils étaient six sur notre plateau, ce mardi 7 mai, pour débattre à quelques jours des élections européennes. S’ils se rejoignent sur certains points, les avis divergents sur de nombreuses idées.

Ils étaient six à être présents hier soir dans nos studios. Parmi eux, s trouvait la candidate Lutte ouvrière Nathalie Arthaud, François Asselineau de l'Union populaire républicaine ou Jean-Christophe Lagarde pour l'UDI. Mais aussi la tête de liste des Patriotes Florian Philippot, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et le coordinateur du mouvement Génération.s de Benoît Hamon, Guillaume Balas.

Si la première question du débat aboutit à une réponse unanime. En effet, aucun des six candidats ne voit d’un bon œil la politique menée par Emmanuel Macron, ça sera l’un des seuls instants où tous ont été d’accord.

Lorsqu’il s’agit de pouvoir d’achat des Français, cinq candidats veulent augmenter les salaires, notamment le SMIC, sauf un Jean-Christophe Lagarde.

Sur les questions d’écologie ou d’agriculture, les responsables désignés par les candidats sont soit les lobbies, soit les traités de libre-échange, soit l’Union européenne. Pour Nathalie Arthaud, le problème est tout autre
Durant l’intégralité du débat François Asselineau propose un remède à tous les maux : sortir de l’UE. Pour lui les enjeux des élections européennes sont en réalité très marginaux.
Pour Guillaume Balas, être européen c’est se battre pour les droits des habitants des pays voisins. Mais pour le candidat souverainiste des Patriotes, l’Union européenne est une prison dont il faut s’échapper.
Au cours de 2h30 de débat, les six candidats ont exposé leurs arguments sur l’avenir de la France en Europe. Ont-ils convaincu les électeurs ? Réponse dans les urnes le 26 mai prochain.