La série d’agressions survenue ces derniers mois à l’hôpital Saint-Antoine a poussé ses agents à entamer une grève mi-mars, à laquelle viennent de se joindre quatre autres établissements parisiens (Lariboisière, Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis, Tenon). Ils pourraient être suivis par d’autres.
Pour dénoncer des « conditions de travail devenues insupportables », une grève illimitée était en cours ce lundi 15 avril dans plusieurs services d’urgence de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris à l’appel de la CGT et SUD, qui espèrent voir le mouvement se propager dans la capitale et au-delà. Le taux de grévistes sera connu dans l’après-midi, selon la direction de l’AP-HP.
Patients de plus en plus nombreux, parfois violents, effectifs insuffisants, salaires trop bas… les raisons de la colère ne sont pas nouvelles. Mais la série d’agressions survenue ces derniers mois à l’hôpital Saint-Antoine a poussé ses agents à entamer une grève mi-mars, à laquelle viennent de se joindre quatre autres établissements parisiens (Lariboisière, Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis, Tenon).
Ils devraient être suivis par « Bicêtre, Cochin, Robert-Debré et l’HEGP (Hôpital Européen Georges-Pompidou) », où des préavis doivent être déposés ce lundi, a expliqué l’urgentiste et cégétiste Christophe Prudhomme, insatisfait à l’issue d’une réunion de négociation avec la direction du CHU francilien. Ses « propositions sont très en deçà de ce qu’on demande », a expliqué le médecin, qui réclame notamment un renforcement des effectifs et des augmentations de salaires de 300 €.