Les élections européennes vont être un défi majeur pour les journalistes qui traquent les « fake news », poussant des médias à unir leurs forces pour mener ce combat dont l’efficacité continue à faire débat. Car la désinformation est particulièrement redoutée à la veille des européennes. Et le Kremlin est montré du doigt.
Les « fake news » vont-elles troubler la campagne des élections européennes comme elles l’ont fait avec celle du référendum du Brexit ou de l’élection de Donald Trump ? C’est la grande angoisse des autorités européennes, convaincues que Moscou se cache derrière ce « fléau ».
À quelques semaines du scrutin, l’UE cherche la parade en coordonnant les initiatives de ses États membres, tout en accentuant la pression sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, devenus les vecteurs privilégiés de la désinformation.