Le délégué général de La République en Marche, Stanislas Guérini, a estimé dimanche qu’il est nécessaire de construire un nouveau groupe politique central au Parlement européen une fois les élections du 26 mai passées. Il souhaite l’élargir au-delà du groupe politique de l’Alliance des démocrates et libéraux en Europe (ADLE). Il ouvre notamment la porte aux sociaux-démocrates.

« Le Parlement européen ne pourra pas ressembler à celui d’aujourd’hui », a estimé Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche et député de Paris. Il s’exprimait lors de l’émission « Questions Politiques » sur France Inter dimanche 31 mars à l’occasion des élections européennes qui ont lieu en France le 26 mai.

Selon lui, « deux groupes hégémoniques se sont réparti tous les postes et ont enfermé l’Europe dans un long sommeil », déclare-t-il à propos du groupe S & D (centre gauche, où siègent les socialistes) et le PPE (centre droit, avec Les Républicains). Une affirmation qui ne tient pas compte des discussions sur la répartition des postes en 2014 où les libéraux de l’eurodéputé belge Guy Verhofstadt avaient été associés.

« Il est grand temps que ceux qui croient à l’Europe puissent se rassembler et créent ce groupe central pivot », a-t-il déclaré. Il juge nécessaire que l’on « se débarrasse de cette obsession de la gauche et de la droite. »