D’après Les Échos, la facture de la dégradation des radars automatiques depuis le début du mouvement des Gilets jaunes pourrait s’avérer particulièrement salée : pas moins de 660 millions d’euros de manque à gagner pour l’État.
Les nombreuses dégradations de radars automatiques risquent de coûter très cher à l’État. Sur deux ans, ces destructions risquent de laisser un trou dans les caisses publiques de l’ordre de 660 millions, rapportent Les Échos ce vendredi 29 mars, qui cite les derniers chiffres rassemblés par Bercy.
Le quotidien économique explique que le gouvernement avait provisionné, avant que le mouvement des Gilets jaunes ne démarre, les recettes rapportées par les contrôles routiers automatiques. Et la tirelire promettait de gonfler, puisque ces recettes devaient augmenter de 12 % en 2019, par rapport à 2018, notamment grâce à la mise en place de nouveaux radars. Mais le mouvement des Gilets jaunes a bouleversé ces prévisions.