Après avoir beaucoup hésité, Emmanuel Macron a décidé de ne pas toucher la loi de 1905, mais de régler quelques points qui gravitent autour de cette loi. A-t-il raison ? «Evidemment, mais il faut aller plus loin, estime notre invité. Par exemple, ce n’est pas normal qu’il y ait des financements étrangers des mosquées. Ou encore des centaines d’imams salariés de gouvernements étrangers. C’est ça le vrai problème, en fait».
Il ajoute : «Vous savez, St-Augustin, arrivé à Rome, disait ‘à Rome on vit comme les Romains !’. En France, on vit comme les Français. Il faut promouvoir l’art de vivre à la française, en France. C’est ça l’urgence ! (…) Il faut avoir le courage d’affronter l’islamisation progressive de la France».
Pour l’ancien député, il faut «interdire toutes formes de financements extérieurs des mosquées (…) Il y a des cotisations, des dons ! Pas de financements publics, pas de financements étrangers».
Concernant les saccages de samedi dernier et le limogeage du préfet de Paris et le maintien de Christophe Castaner, l’ancien député livre son point de vue : «Des fusibles sautent mais l’installation générale ne sera pas protégée, tous les Français et les étrangers ont été très frappés par les images du saccage, c’est la faillite de l’Etat !».
Philippe de Villiers explique encore : «Et cette histoire de grand débat, c’est de l’enfumage ! Ce n’est pas avec du happening, du stand-up, qu’on va résoudre le problème ! Le cri primal des Gilets jaunes, il suffit de l’articuler et est assez simple : ça part d’un ras-le-bol fiscal mais c’est beaucoup plus grave que ça, c’est ‘mais qu’avez-vous fait de nos pouvoirs ?’».
Concernant son livre polémique qui dénonce un «grand mensonge de la construction européenne», ‘J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu’, il explique : «Par un concours de hasard, je suis tombé sur des archives et je suis arrivé à la conclusion que le gène des constructeurs qui aujourd’hui fragmente et mine l’Europe était dans l’ADN du corps d’intention des pères fondateurs (…) Ontologiquement, cette Europe-là, n’arrive pas à tenir debout toute seule».