Selon Isabelle Kocher, directeur général d’Engie, en faisant le bilan des trois premières années de mutation menées grâce au premier plan entamé en 2016, « nous avons montré qu’il était effectivement possible d’être moins carbonés – nous avons réduit de plus de 50% nos émissions de carbone – tout en étant plus profitable. Nous avons augmenté notre profitabilité, tout en revenant à la croissance. C’était notre conviction : qu’en étant plus vert nous serions préférés par nos clients et plus rentables. Pari réussi ».
En ce qui concerne les 800 millions d’euros prévus dans le nouveau plan 2019-2021, « C’est un effort permanent que nous devons faire en tant qu’entreprise. Nous allons continuer notre plan de digitalisation, en particulier, qui va nous permettre de faire pas mal d’économies. Beaucoup d’investissements… 12 milliards d’euros d’investissements de croissance ; et puis des cessions qui marquent la fin de la sortie du charbon que nous avons déjà annoncées », insiste Isabelle Kocher.
Ce plan stratégique 2019-2021 va-t-il avoir un impact sur l’emploi chez Engie ? Isabelle Kocher assure : « nous créons de l’emploi chez Engie. Nous avons recruté l’année dernière 15.000 personnes ». Les dispositifs mis en place par le groupe « nécessite la présence de beaucoup d’équipe sur les sites de nos clients », souligne Isabelle Kocher.
Au sujet des relations avec Suez, dont Engie détient 32% du capital, la patronne d’Engie assure qu’elles sont « excellentes. Nous allons intensifier les synergies industrielles avec Suez pour mettre en œuvre notre stratégie auprès des industriels, par exemple ».