Pour que le Président puisse agir, faut-il arrêter le Grand débat ? « Il n’y a pas besoin du Grand débat pour identifier les causes de la révolte. Le Président aurait dû renoncer dès le départ. En tant que maire, à Antibes, je n’ai pas à organiser de débat, je suis en perpétuel grand débat. » Par ailleurs, le vice-président des Républicains considère que l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-Des-Landes a créé un précédent, un signal de faiblesse envoyé à ceux qui contestent sa politique : « Lorsqu’un gouvernement commence à reculer dans ces conditions, il aura tendance à reculer à nouveau », estime-t-il. Et de conclure qu’on a surtout « l’impression d’un débat qui masque les réalités que sont le pouvoir d’achat, les retraites et la fiscalité. »