On ne compte plus ses escales au Liban tant ses visites sont attendues et chaleureusement accueillies. C'est comme si Charles Aznavour faisait partie de la grande famille libanaise. Ce soir, c'est dans un nouveau cadre (à Batroun) qu'il se produit. Pour le plus grand bonheur des Libanais.
eit-Méri, Jbeil , Beiteddine et d'autres localités, d'autres festivals ont résonné de ses chansons intemporelles. Sans oublier qu'il s'était même produit dans les boîtes de nuit, notamment à l'Epi Club de Toros Siranossian. Aujourd'hui, c'est le Festival international de Batroun (toutes générations confondues de spectateurs) qui accueille le grand Charles. « Moi aussi, répond-il, j'attends ces rendez-vous avec impatience et je reviens à chaque fois au Liban avec autant de plaisir. J'aime beaucoup voyager et revoir les gens que j'ai connus. »
Mais, dans son agenda, il ya eu d'autre retours notables, comme celui en Arménie en 1963, et ensuite, lors du tremblement de terre. « Le jour où l'Arménie est devenu un pays autonome, j'ai pensé qu'il fallait bouger. On ne peut pas pleurer pendant 100 ans, il faut passer à l'acte. Je me suis alors levé et j'ai dit : Il faut qu'il y ait reconnaissance d'une manière ou d'une autre. Quel que soit le mot utilisé, il faut le trouver pour qualifier leur acte et obliger le gouvernement turc, et pas les Turcs (ma mère m'a appris à les aimer), à reconnaître ce génocide. De plus en plus, Ankara se barricade derrière ce mensonge. Ni l'Allemagne ni la Fance ne l'ont fait. »
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