Cette année, en ce 14 février, pas de grande mobilisation populaire comme les années précédentes pour commémorer l'anniversaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, tué dans un attentat à la voiture piégée en 2005. Les dirigeants du du 14 Mars souhaitent préserver la stabilité du pays et attendre la formation du gouvernement avant d'organiser une grande manifestation. La révolution en Égypte les a aussi incités à éviter tout rassemblement important.
Pour autant, la place des Martyrs n'était pas complètement vide. Les fidèles de Rafic Hariri ont tenu à faire le déplacement et se recueillir sur la tombe de l'ancien dirigeant. Certains d'entre eux se sont ensuite dirigés vers le BIEL pour assister au meeting oratoire. Ils étaient près de 5000, majoritairement des cadres du 14 Mars, à écouter les discours des chefs de l'ancienne majorité devenue opposition après le ralliement du leader druze Walid Joumblatt au mouvement du 8 Mars. Samir Geagea, Mohammad Abdel Hamid Beydoun, Amine Gemayel et finalement Saad Hariri se sont succédé à la tribune.
Du mausolée de Rafic Hariri au Biel, reportage à la rencontre des Libanais du 14 Mars.