Le naufrage de deux bateaux surchargés a fait 58 morts selon un nouveau bilan communiqué par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le précédant bilan, jeudi, faisait état de 52 morts.
Le bilan du naufrage mardi de deux embarcations de migrants surchargées au large de Djibouti est passé à 58 morts, a indiqué vendredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Interrogée par l’AFP, Lalini Veerassamy, la chef de mission de l’OIM à Djibouti, a indiqué par message que le nombre de victimes était de « 58 ». Un précédent bilan donné par la même source jeudi faisait état de 52 morts.
Le naufrage a eu lieu mardi environ 30 minutes après que les bateaux surchargés eurent quitté, par une mer agitée, la localité de Godoria, à quelques dizaines de kilomètres au nord d’Obock, pour se rendre au Yémen, selon l’OIM. Quinze survivants, majoritairement des Éthiopiens, avaient pu être sauvés.
Djibouti, un point de transit important
Mercredi, une journaliste de l’AFP avait vu aux environs d’Obock de nombreux corps rejetés par la mer sur la plage, pour certains à moitié enfouis dans le sable. Les secouristes les enveloppaient dans un drap blanc avant de les évacuer.
Le détroit de Bab al-Mandeb, qui sépare Djibouti du Yémen a la particularité de voir des bateaux de migrants passer dans les deux sens : des migrants fuyant la guerre au Yémen croisent des bateaux remplis de migrants africains en quête de travail dans la péninsule arabique via une route passant par le nord du Yémen.
Situé près de la Somalie instable et de l’Éthiopie, Djibouti est devenu ces dernières années un point de transit important pour les migrants. Mais les traversées se sont souvent révélées périlleuses.