Devant le Conseil d'Etat, des manifestants sont venus protester contre l'usage du lanceur de balle de défense dans les manifestations.
Face aux blessures infligées à certains manifestants par ces armes qualifiées d'intermédiaires, la ligue des droits de l'homme et la CGT ont déposé des recours devant le Conseil d'Etat pour demander la suspension de l'utilisation du LBD dans les rassemblements.
Lors de l'audience, la représentante du ministère de l'Intérieur a expliqué que les policiers ne se servaient du LBD qu'en cas d'émeutes urbaines ou d'attroupement de groupes violents.
Pour les défenseurs du LBD, le supprimer renforcerait les risques d'usage disproportionné de la force publique. Le Conseil d'état a deux jours pour rendre sa décision.