En France, près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie.
De nombreux traitements existent, mais, les origines mêmes de la maladie restent obscures.
Cependant, des chercheurs de l’université Brown travaillent sur une piste prometteuse qui pourrait permettre d’éviter la maladie.
Les chercheurs ont constaté que le stress au début de la vie des souris entraînait des troubles du comportement une fois ces animaux arrivés à l’âge adulte.
Fait troublant : seules les femelles présentaient des symptômes semblables à la dépression.
Ils ont examiné le cortex orbitofrontal des souris, la zone du cerveau responsable de la prise de décision, de la compréhension des émotions et du respect des règles.
Ils ont alors constaté qu’il y avait moins d‘interneurones à parvalbumine, qui aident à ajuster l’activité des autres neurones, chez les femelles stressées.
Une constatation déjà observée chez des patients humains cliniquement déprimés.
Il semblerait donc que le cerveau se développe différemment en fonction du stress ressenti au début de la vie.