Bizutage. Dix anciens pompiers jugés pour « violences » et « agression sexuelle ».
KANGAI NEWS
2018-12-03
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Bizutage. Dix anciens pompiers jugés pour « violences » et « agression sexuelle ».
Dix anciens membres de l’équipe de gymnastique de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) sont jugés depuis ce lundi 3 décembre pour « violences » et « agression sexuelle », après un bizutage survenu en mai 2012 dans un autocar. L’équipe a été dissoute depuis.
« Violences » et « agression sexuelle » lors d’un bizutage en 2012 : le procès de dix anciens membres de la prestigieuse équipe de gymnastique de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), dissoute quand le scandale a éclaté, s’est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Les deux victimes présumées ont pris place face à leurs dix anciens collègues dans la salle d’audience. Les regards se croisent peu, les visages sont fermés. Ces hommes trentenaires pour la plupart ont les cheveux courts ou rasés, et la carrure athlétique.
« C’est un procès que beaucoup attendent depuis des années », a déclaré le président en ouvrant le procès.La séance de bizutage a eu lieu le 6 mai 2012 dans le fond d’un autocar, qui roulait entre Colmar et Paris, après une représentation sportive.Le premier pompier à avoir été bizuté, a reçu des fessées, de violentes morsures sur les fesses ainsi qu’un coup à la tête. Puis le second plaignant a lui aussi reçu fessées, pincements et morsures aux fesses jusqu’au sang.
Trois prévenus jugés pour agression sexuelle
L’une des deux victimes présumées affirme également avoir subi une pénétration anale d’abord avec un doigt, puis avec un objet, ce que nient les prévenus. À l’issue de l’enquête, la qualification de viol n’a pas été retenue, mais trois des prévenus seront jugés devant le tribunal correctionnel pour « agression sexuelle ». La plupart comparaîtront pour « violences volontaires » et deux d’entre eux pour s’être « abstenus d’empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité corporelle ».
La seconde victime présumée a déposé plainte à son arrivée à Paris, allant à l’encontre d’une règle au sein de ce groupe : « Tout ce qui se fait dans l’équipe reste dans l’équipe ». L’affaire a rapidement fait la une des médias. La prestigieuse équipe de gymnastique, vitrine de la BSPP avec ses 50 gymnastes de très haut niveau, a été dissoute près d’un siècle après sa création. Le procès devrait s’achever le 17 décembre.
Dix anciens membres de l’équipe de gymnastique de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) sont jugés depuis ce lundi 3 décembre pour « violences » et « agression sexuelle », après un bizutage survenu en mai 2012 dans un autocar. L’équipe a été dissoute depuis.
« Violences » et « agression sexuelle » lors d’un bizutage en 2012 : le procès de dix anciens membres de la prestigieuse équipe de gymnastique de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), dissoute quand le scandale a éclaté, s’est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Les deux victimes présumées ont pris place face à leurs dix anciens collègues dans la salle d’audience. Les regards se croisent peu, les visages sont fermés. Ces hommes trentenaires pour la plupart ont les cheveux courts ou rasés, et la carrure athlétique.
« C’est un procès que beaucoup attendent depuis des années », a déclaré le président en ouvrant le procès.La séance de bizutage a eu lieu le 6 mai 2012 dans le fond d’un autocar, qui roulait entre Colmar et Paris, après une représentation sportive.Le premier pompier à avoir été bizuté, a reçu des fessées, de violentes morsures sur les fesses ainsi qu’un coup à la tête. Puis le second plaignant a lui aussi reçu fessées, pincements et morsures aux fesses jusqu’au sang.
Trois prévenus jugés pour agression sexuelle
L’une des deux victimes présumées affirme également avoir subi une pénétration anale d’abord avec un doigt, puis avec un objet, ce que nient les prévenus. À l’issue de l’enquête, la qualification de viol n’a pas été retenue, mais trois des prévenus seront jugés devant le tribunal correctionnel pour « agression sexuelle ». La plupart comparaîtront pour « violences volontaires » et deux d’entre eux pour s’être « abstenus d’empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité corporelle ».
La seconde victime présumée a déposé plainte à son arrivée à Paris, allant à l’encontre d’une règle au sein de ce groupe : « Tout ce qui se fait dans l’équipe reste dans l’équipe ». L’affaire a rapidement fait la une des médias. La prestigieuse équipe de gymnastique, vitrine de la BSPP avec ses 50 gymnastes de très haut niveau, a été dissoute près d’un siècle après sa création. Le procès devrait s’achever le 17 décembre.
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