SFR veut se faire rembourser les trop-perçus d’indemnités de départ de ses salariés.
Lors du vaste plan de départs volontaires commencé en 2016, SFR a commis des erreurs dans le calcul des indemnités de départ de ses salariés. L’opérateur leur réclame aujourd’hui le remboursement de sommes allant jusqu’à 23 000 €. Les employés concernés ont fait appel à un avocat.
Après avoir versé trop d’indemnités de départ à ses anciens employés, SFR exige désormais que ceux-ci lui restituent ces sommes. Le site Les Jours, qui révèle l’affaire ce lundi 26 novembre, évoque un « nouvel enfer » pour les salariés concernés.
Selon le site d’information, l’opérateur téléphonique a commis des erreurs dans le calcul des indemnités de départ d’ex-salariés. Ces derniers avaient accepté de quitter l’entreprise en 2016 dans le cadre du vaste plan de 5 000 départs volontaires, mis en place par Patrick Drahi. Le montant du « trop-perçu » se chiffrerait en dizaines de milliers d’euros.
Entre 17 000 et 23 000 € à rembourser
Selon la CGT, une quinzaine de ces anciens salariés ont récemment reçu un courrier recommandé leur demandant de rembourser les sommes versées. Dans cette lettre, la direction évoque une « erreur de calcul » et réclame le remboursement de sommes comprises entre 17 000 et 23 000 €. La lettre précise qu’elles doivent être versées « avant le 30 novembre, 14 h ».
« À défaut de restitution spontanée […], j’ai d’ores et déjà instruction de saisir la juridiction compétente aux fins d’obtenir une telle restitution sous astreinte, ainsi que votre condamnation à régler […] la somme de 1 000 € », indique le document consulté par Les Jours.
Une épreuve supplémentaire pour les salariés
Cet épisode est vécu comme une nouvelle épreuve par les salariés. Malgré leurs sollicitations, ils n’ont obtenu aucune explication du groupe SFR sur la provenance de ces erreurs de calcul. Un délégué CGT évoque des services en « sous-effectif », incapables de gérer correctement les départs des salariés lors du plan de départs de 2016.
Plusieurs des ex-employés concernés ont décidé de faire appel à un avocat pour gérer cette situation. Contacté par Les Jours, le groupe Altice, maison mère de l’opérateur téléphonique, n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire.