Les députés ont voté, jeudi soir, un article du projet de réforme de la justice ouvrant la possibilité de déposer plainte ou se constituer partie civile via Internet. Un dispositif orienté - notamment - en faveur des personnes victimes d’abus sexuels qui hésiteraient à se rendre dans un commissariat ou une gendarmerie. Une "déshumanisation", critique les députés de l’opposition qui pointent au contraire le risque d’une perte de temps pour recueillir les preuves matérielles et aider les victimes.