Après John Isner et Rafael Nadal..., Novak Djokovic face à la presse ce dimanche et avant le début du Rolex Paris Masters. Auteur d’un début d’année inquiétant, "Nole" a désormais retrouvé son meilleur niveau et peut même envisager une place de numéro un mondial à la fin de la saison. À condition de gagner cette semaine à Paris Bercy ! Novak Djokovic concentré sur ses objectifs sans en oublier pour autant son parcours cette saison. Pour preuve, ses déclarations face aux médias ce dimanche.
"Quand j'ai été opéré, je pensais que je reviendrais au niveau souhaité assez rapidement mais cela n'a pas été le cas. J'ai eu, je dirais, un point bas au plan de ma qualité de tennis à Indian Wells et Miami. Je me suis rendu compte, à l'époque, que j'étais loin de jouer mon meilleur tennis et que cela allait prendre du temps. Donc quand j'ai retrouvé mes coaches et mon entraîneur physique et on s'est dit que le pic de forme viendrait vers l'US Open. En fait, il est arrivé avant. Et je suis très heureux de ce qui a été fait ces quatre ou cinq derniers mois. J'ai toujours le sentiment que je peux m'améliorer, mais je pense que je suis à un niveau élevé."
Novak Djokovic et les problèmes dans le tennis
Malgré des moments difficiles, le Serbe n’a donc jamais douté. Lauréat de ses vingt derniers matchs, il aborde ainsi le Rolex Paris Masters sous de favorables auspices. Outre ses performances actuelles et ses ambitions, l’ex-numéro un mondial a également évoqué les problèmes actuels dans le tennis, ainsi que la Coupe Davis.
"Pour notre sport, ce n'est pas la meilleure des situations. Nous sommes tous censés œuvrer ensemble et avec les mêmes intérêts à l'esprit. La Coupe Davis est la plus longue compétition officielle par équipe que nous ayons. Elle a une histoire et un patrimoine très ancien. J'ai eu la chance de la gagner en 2010. Je sais ce que c'est que de jouer pour son pays et ce que l'on ressent. Il faut que tous comprennent qu’il faut toujours sacrifier quelque chose pour arriver à la meilleure manifestation possible. Compte tenu de notre calendrier et la quantité de grands tournois qui se jouent à l'heure actuelle, je ne pense pas durable et possible d'avoir deux manifestations aussi près l'une de l'autre. Au lieu d'avoir une compétition de grande valeur, on aura deux manifestations moyennes, si on garde le même concept, le même format. Et je ne suis pas le seul à le penser..."