Dans un avis rendu public aujourd'hui, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a demandé « aux pouvoirs publics de prendre toute mesure de nature à faire cesser l’exposition de la population aux UV artificiels » devant le risque de cancer « avéré ».
Olivier Merckel, chef de l’unité d’évaluation des risques aux agents physiques à l’Anses, qui a suivi l’expertise, a ainsi expliqué à l’Agence France-presse (AFP) que « l’arrêt de l’activité liée au bronzage artificiel, et aussi l’arrêt de la vente d’appareils délivrant des UV à visée esthétique notamment aux particuliers » sont recommandés.
Dans un précédent avis, en 2014, l’Anses conseillait déjà « la cessation à terme de tout usage commercial du bronzage par UV artificiels » et jugeait que la dernière réglementation en date (2013) « constituait une réponse partielle et insuffisante au regard du risque avéré de cancers cutanés pour les utilisateurs ».
«Les données scientifiques s’accumulent, il n’y a plus de doute, on a des preuves solides. Aucune limite d’irradiance ou de dose ne peut être fixée »