A la fin de la Guerre d'Algérie, 90.000 harkis sont rapatriés en France et placés dans des "camps de transit et de reclassement" dans des conditions de vie très précaires. Celui de Bias, dans le Lot-et-Garonne, est rapidement destiné à accueillir les personnes jugées "incasables" par l'administration française mêlant infirmes, invalides de guerre, veuves et enfants. Le camp va accueillir jusqu'à 12.000 personnes pendant plus d'une quinzaine d'années. Rencontre avec les descendants et survivants du camp, à la veille de la présentation par le gouvernement des mesures pour la reconnaissance du sort des harkis.