Situé dans la région du Chari-Baguirmi, le musée de Gaoui, qui renferme une grande partie de l’histoire archéologique du Tchad, peine à fonctionner. Dépourvu d’aide et de subvention de l’Etat, le musée tourne désormais exclusivement grâce aux recettes des visites.
Chaque année, le musée est réfectionné par les femmes du village à base de la gomme arabique et de l’argile. Un secret de rénovation qu’elles seules détiennent. Mais cette saison, les potières n’ont pas pu lisser les murs par manque de moyens financiers. Il faut environ 400 à 500.000 francs CFA pour réaliser cette opération. Une somme entièrement puisée dans la caisse du mussée.