Les députés se succèdent à la tribune de l'Assemblée nationale, ce mardi, pour faire voter les deux motions de censure et tenter de faire tomber le gouvernement après l'affaire Benalla. En réponse à Christian Jacob (LR) et André Chassaigne, président du Groupe de la Gauche démocrate et républicaine, le Premier ministre a choisi l'attaque pour évoquer ces deux textes qui doivent être votés dans la foulée. Edouard Philippe a évoqué les "contrastes avec les périodes précédentes" en rappelant "l'affaire Cahuzac" et celle "des sondages de l'Elysée" en 2010, qui avaient ébranlé le pouvoir en place. Il a par ailleurs assuré que les décisions prises par les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif, autour de l'affaire Benalla, avaient été les bonnes.