« Le terrorisme est là, il est présent. On l’avait vu aux États-Unis au tout début de notre siècle et puis depuis maintenant de nombreuses années […] Oui, ça a changé parce que les organisations terroristes qui souhaitaient préparer des attentats de grande ampleur, aujourd’hui, par le renseignement, on arrive à les démanteler. Nous sommes confrontés, partout en Europe, à des individus qui, au nom de cette idéologie mortifère, tuent et assassinent. On n’est pas condamné à ne rien faire. Il faut d’abord augmenter la coopération en matière de renseignent, beaucoup de défaillance par le passé du fait que les services de renseignement de chaque état n’arrivent pas suffisamment à communiquer entre eux. Au sein de l’Europe, ça ne va pas trop mal. Mais avec des pays plus éloignés, c’est plus compliqué. C’est très important d’avoir des renseignements avec le Maroc, avec l’Algérie, avec la Tunisie, avec la Turquie et d’échanger au maximum. Deuxièmement, il faut doter nos services de police, et c’est fait par ce gouvernement, de moyens humains et financiers supérieurs pour pouvoir suivre les individus qui sont, qui présentent un risque de dangerosité, ces fameux fichés S qui souvent ne sont pas compris. »