Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a réagi en sortie du Conseil des ministres à la mort tragique de Naomi Musenga, traitée avec mépris par une opératrice du SAMU et décédée à l’hôpital quelques heures plus tard. “Ce n’est évidemment pas notre conception du service public. On pense d’abord à cette jeune femme, à ses proches et à sa famille. Une enquête interne est menée.” Il a reconnu que le SAMU recevait “trop d’appels”, et qu’une réforme de décloisonnement entre le service d’urgence et la médecine de ville était menée par Agnès Buzyn dans cette optique.