Le 101ème Giro d'Italia ! Pour la première fois de l'histoire, la course s'élancera en dehors des frontières européennes, et plus précisément d'Israël afin de rendre hommage notamment à Gino Bartali, "Juste parmi les Nations" qui a sauvé plus de 800 Juifs en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale. Comme durant l'édition du centenaire, les contre-la-montre n'ont pas été oubliés par les organisateurs puisqu'en plus du prologue autour de Jérusalem, les organisateurs ont prévu un chrono en début de troisième semaine d'une difficulté qu'ils jugent à 3/5, ce qui ravira les amateurs de l'effort solitaire ! Mais ce n'est pas tout...



Cinq arrivées au sommet

Les étapes pour grimpeurs seront une nouvelle fois nombreuses pour cette édition avec pas moins de cinq arrivées au sommet bien réparties sur l'ensemble des trois semaines de course avec l'Etna, le Gran Sasso d'Italie, Le Monte Zoncolan, la montée vers Prato Nevoso et enfin, pour la dernière étape montagneuse, Cervinia. Les organisateurs ont ainsi prévu six étapes favorables aux grimpeurs et où les favoris pour le maillot rose devraient s'expliquer en toute logique. A noter également la présence du fameux Colle Delle Finsetre, dont les portions non goudronnés avaient fait mal à Alberto Contador en 2015. Il sera d'ailleurs, comme en 2015, la Cima Coppi de ce 101ème Giro (plus haut sommet) franchi lors d'une dernière étape de montagne qui promet d'être explosive.



Une arrivée à Rome, un passage en Sicile

Contrairement aux éditions précédentes, le clap de fin de ce Tour d'Italie ne se situera non pas dans les rues de Milan mais bien dans la capitale Rome dans une étape partant du même endroit. Il s'agira d'une étape en ligne pour un ultime défilé de gala avant l'explication au sprint dans les rues de la capitale. Trois étapes auront par ailleurs lieu sur l'île natale de Vincenzo Nibali, dont la dernière se terminera comme l'an passé au sommet de l'Etna. Christopher Froome tentera de remporter le dernier Grand Tour qui manque à son palmarès, face à notamment Tom Dumoulin, Fabio Aru et Thibaut Pinot.