A l’occasion du 1er mai, l’AFPTV est allée à la rencontre, à travers le monde, de ces métiers qui deviennent rares, voire disparaissent tout simplement, en raison des mutations ou des révolutions technologiques que vivent nos sociétés. Pendant plus de dix ans, le téléphone blanc trônant sur le comptoir du kiosque El-Shadaï, à Bujumbura, a fait la fierté d'Ernest Nshimirimana, 38 ans et propriétaire des lieux. Aujourd'hui, c'est avec nostalgie qu'il pense à l'époque où la possession d'une ligne fixe au Burundi était réservée aux plus riches.