Le parquet de Paris a retenu la piste de l’assassinat antisémite lundi, trois jours après la découverte du corps lardé de coups de couteau et en partie calciné, d’une femme âgée de 85 ans de confession juive, à son domicile parisien. Le caractère antisémite du meurtre a été privilégié aux vues des déclarations des deux suspects. "Il semblerait qu’il y aurait une incrimination du cri de Allahou akbar" lors de l’interpellations des suspects, rapporte l’avocat de la famille de Mireille Knoll Maître Gilles-William Goldnadel. Il dit toutefois vouloir "rester prudent".