Législatives. Pour LR, les revers de LREM sanctionnent la politique de Macron.
La marche des candidats LREM a connu un coup d’arrêt ce week-end à l’occasion de plusieurs législatives partielles. « Une sanction claire de la politique d’Emmanuel Macron » pour Les Républicains.
Dimanche, le candidat PS Joël Aviragnet a écrasé (70,31 %) le candidat de La République en marche (LREM), Michel Montsarrat (29,69 %), au deuxième tour d’une élection partielle en Haute-Garonne. Le candidat LR avait été éliminé au premier tour avec moins de 5 % des voix.
Dans le Loiret, le candidat LR Jean-Pierre Door est arrivé largement en tête du premier tour face à la candidate LREM Mélusine Harlé. A Mayotte, c’est la candidate ex-LREM et aujourd’hui sans étiquette qui est arrivée en tête avec 36,15 % des voix devant le candidat LR Elad Chakrina (32,59 %), alors que Marine Le Pen a appelé jeudi à voter en faveur du candidat LR.
Il faut qu’il entende ce message
« Nous observons que sur les quatre élections qui ont eu lieu en métropole, un phénomène est clairement établi : l’effondrement du parti En Marche, la chute du FN et l’augmentation importante des scores de nos candidats Les Républicains », a déclaré l’une des porte-parole de LR, Laurence Sailliet, lors du point presse hebdomadaire du parti.
« Les Français disent clairement à Emmanuel Macron stop, stop à l’injustice, stop au mépris des territoires, il faut qu’il entende ce message. J’ai entendu qu’il disait lui-même qu’il ne sentait pas la colère monter, je pense qu’hier il a eu la réponse dans les urnes », a-t-elle ajouté. Sur Mayotte, « pour tous ceux qui veulent que l’île ne soit pas abandonnée par le président et le gouvernement, la seule alternative c’est le candidat des Républicains. Il faut que massivement les Mahorais se mobilisent, car l’abstention n’est pas la bonne réponse », a dit Mme Sailliet.
Interrogée sur le soutien apporté par Mme Le Pen à Mayotte, Mme Sailliet a martelé que les Républicains ne feraient « jamais d’accord avec le Front national ». Mais « il n’y a pas de sous-électeurs, il n’y a pas de sous-Français », a ajouté le secrétaire général adjoint du parti, Geoffroy Didier.