politique générale - l'alignement des planètes pour le PS en 2012 - David Margueritte - 19-02-2018

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Du berger à la bergère, David Margueritte répond à Nicolas Mayer-Rossignol sur l'alignement des planètes qui devrait conduire les ministres normands à privilégier la Normandie, et ce, quelle que soit l'ampleur de la dette française.
Voire l'utilité et la rentabilité des infrastructures. Attractivité !

À M. Mayer-Rossignol, qui reproche à la majorité de droite de n'avoir rien fait que de récupérer des rames neuves contre les déficits à venir et des portiques inutiles sur les quais de Saint-Lazare, M. Margueritte reproche au premier l'état des toilettes des trains.

"Ne rien dire, à vouloir contenter tout le monde, pour finalement ne procéder à aucun choix clair, à aucun choix stratégique, et au bout du compte ne rien faire, c'était la ligne de François Hollande, celui que vous avez soutenu jusqu'au bout de son mandat, et vous parliez d'alignement des planètes tout à l'heure, François Hollande 2012-2017 ; mais on pourrait aussi rappeler Bernard Cazeneuve, dont vous n'avez cessé de glorifier l'action ; Fabius qui ne semblait pas très éloigné de vous ; Stéphane Travert, aujourd'hui ministre de l'agriculture qui faisait il y a encore quelques semaines partie de votre groupe ; et Estelle Grolier... Et en cette période, c'était l'alignement des planètes parfait. Et en plus, au début du mandat, il semblait y avoir un cap politique. François Hollande avait fait de la LNPN sa priorité, et quel fut le bilan de cette action, M. Mayer-Rossignol ? L'axe Seine, le choix stratégique s'est bien fait à ce moment là, quand tous vos amis étaient aux responsabilités ? Et pas n'importe quels amis : des amis proches, des amis extrèmement proches de vous. Qu'est-ce que vous avez fait finalement quand vous étiez aux responsabilités de la Région pour le train ? Il faut saluer votre cohérence, mais je voudrais là dénoncer une forme d'audace qui confine là, pour le coup, à l'aventure. Dans vos propos. Les trains hors d'âge, les toilettes des trains qui étaient systématiquement fermées, vous étiez président de région à ce moment là. La volonté politique a été de faire un choix fort dès le début du mandat : c'est de reprendre la gouvernance des intercités [et d'augmenter les tarifs, NDR], en même temps que de relancer le chantier de la LNPN à moyen terme, et à court terme pour la réalité vécue par les Normands, dont chacune et chacun s'accordent à dire que les trains étaient hors d'âge, moyenâgeux, et que la dette que la SNCF disait devoir payer à la Normandie n'avait pas été payée. Le choix politique des 40 rames c'est un choix fort, au contraire de la ligne que vous avez soutenue avec F. Hollande : le ne rien faire et ne rien dire."

Nous allons pouvoir aligner, non pas les planètes, mais les élus, pour voir qui fait pipi le plus loin.
C'est à celui son nom dans le bitume sous les applaudissements du BTP et les concessionnaires.

Environnement, dette, transports du quotidien, changement de modèle : silence.
Sans prise en compte des échecs du passé. Quel électoralisme.

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