En moins d’un an, les déclarations d’agressions à l’ordre des pharmaciens ont triplé. C’est d’abord le résultat d’une simplification de la démarche, mais les violences contre les officines semblent se généraliser. Depuis avril 2017, 240 pharmaciens ont déclaré avoir été victimes d’une agression, contre 92 en 2016. Alain Marcillac, référent sécurité à l’Ordre national des pharmaciens, fait le constat d’une “augmentation de l’insécurité pour les pharmaciens” qui va “de la remarque désagréable à la menace, par couteau, par pistolet et jusqu’aux actes physiques”. Il ajoute: “C’est très traumatisant pour l’équipe officinale”. En 2016, la moitié seulement des pharmaciens victimes d’agression ont porté plainte.