L'ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a maintenu ce mardi à son procès en appel, la thèse d'un "financement politique" du mouvement de Michel Rocard pour expliquer l'ouverture d'un premier compte en Suisse en 1992.
L'ex-chirurgien a réaffirmé que des fonds émanant de l'industrie pharmaceutique ont été versés pour financer les activités politiques de Michel Rocard entre novembre 1992 et mai 1993. Cet argent devait "servir à financer" la campagne des législatives de 1993 et préparer la présidentielle de 1995, a-t-il déclaré à la barre.