Le député LREM de la 10ᵉ circonscription des Hauts-de-Seine, et rapporteur de la réforme de l'accès à l'université présenté ce mercredi en conseil des ministre, Gabriel Attal, a répondu aux questions de l'émission « L'Invité des Echos. »
Alors que le Premier ministre Edouard Philippe avait qualifié de « naufrage » le système APB (admission post-bac) qui avait laissé sans affectation plusieurs milliers d'étudiants à la rentrée 2017, la plate-forme « Parcoursup » doit être ouverte dès le 15 janvier prochain. « Tout élève qui souhaite poursuivre dans le supérieur aura une place dans le supérieur. Une proposition lui sera faite : ça, c'est une garantie très forte », déclare Gabriel Attal dans l'émission.
Lors de la présentation de son plan étudiant de 1 milliard d'euros, le gouvernement évoquait alors la création de 32.000 places supplémentaires - notamment dans les filières en tension - sur la durée du quinquennat. Or, le même document évoquait 28.000 nouveaux inscrits de 2017 à 2018. Comment le gouvernement compte-t-il être prêt pour la prochaine rentrée ?
« Ce n'est pas un sujet mathématique, et ce n'est pas uniquement un sujet de places », rétorque Gabriel Attal. « Il faut créer des places dans un certain nombre de filières en tension. Il faut le faire sur les filières dont on sait qu'il y a un taux d’employabilité important à la sortie. Mais le sujet est avant tout celui de l'orientation et de l'information. »
Lors de l'émission, Gabriel Attal est également questionné sur la « France insoumise » qui souhaite mobiliser dans les lycées, ainsi que la succession à Christophe Castaner au poste de parole-parole du gouvernement. Interview réalisée par Olivier Harmant.